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PRÉSENTATION DE L'ÉCOLE D'ÉTÉ
en collaboration avec les LABEX
DynamiTe (Dynamiques Territoriales et Spatiales) et IMU (Intelligences des Mondes Urbains)
et l'Agence d'urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine
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Le LABEX Futurs Urbains fédère plusieurs unités de recherche avec l'objectif de développer des recherches interdisciplinaires innovantes sur les villes et leur devenir. En collaboration avec les LABEX Dynamiques Territoriales et Spatiales (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Intelligence des Mondes Urbains (Université de lyon) et l'Agence d'Urbanisme Bordeaux Métropole Aquitaine, il organise la deuxième édition de l'Ecole d'été destinée aux doctorants et doctorantes issus de différentes disciplines, afin de confronter leur objet de recherche avec les enjeux et controverses relatifs aux dynamiques contemporaines de périurbanisation et aux environnements périurbains.
THÉMATIQUE GÉNÉRALE
La formation des agglomérations urbaines est accompagnée depuis quarante ans par l’extension des surfaces artificialisées en périphéries des villes. Ce phénomène, connu en France sous le terme de « périurbanisation », ne cesse de soulever des débats depuis la fin des années 1960 : auparavant stigmatisé en raison des consommations énergétiques liées à l’habitat peu dense et des effets du mitage des campagnes, le périurbain devient aujourd’hui non seulement un objet scientifique, mais également un enjeu idéologique et politique et un problème en matière d’aménagement, de gestion des territoires (Fleury, Berroir, 2015) et d’environnement.
Défini comme une catégorie statistique et spatiale qui pourtant souffre de l’absence d’une identification intrinsèque et d’une identité propre (Cattan, Berroir, 2006), le périurbain attire l’attention d’un nombre croissant de chercheurs, de professionnels et de politiques, car il renvoie à une pluralité de modèles d’interprétation du couple urbain/rural et à autant de représentations (catastrophiques, adaptatrices, permissives ou utopistes) de l’étalement urbain (Stébé, Marchal, 2009). La production, les pratiques et la gestion des environnements périurbains questionnent, de plus, l’interdépendance des décisions publiques et des choix individuels concernant l’habitat, la mobilité, l’économie et l’équilibre environnemental de ces territoires, dans leur rapport avec le reste des espaces naturels et construits. Ce constat soulève un paradoxe qui, dans le contexte de crise écologique et de mutation sociétale actuel, peut ouvrir une vision prospective concernant l’évolution des territoires urbains et périurbains.
Du point de vue environnemental, d’une part, il est admis que la fabrique périurbaine implique une pression croissante sur les écosystèmes naturels et accentue les risques associés à l’artificialisation des sols (perte de terres agricoles, dégradation des espaces naturels, perturbation du cycle de l’eau…), la détérioration de la qualité de l’air (mobilité carbonée) ou encore la réduction de la biodiversité. Du point de vue économique et social, d’autre part, les principes qui sous-tendent l’urbanisation périurbaine (faibles densités, spécialisation des espaces, polycentrisme, éloignement domicile-travail) ont un impact profond sur les hiérarchisations territoriales et les inégalités sociales. Si les villes ne peuvent plus se concevoir sans leurs aires de périurbanisation, on peut faire pourtant l’hypothèse que le périurbain devient un espace-clef des dynamiques socio-spatiales (Dodier, 2003) et environnementales contemporaines : l’évolution des espaces périurbains, dans leur diversité, peut alors contribuer à repenser la pression de l’urbanisation sur les ressources naturelles, matérielles et énergétiques (recomposition des régimes énergétiques, nouvelles mobilités, métabolisme urbain…), la géographie des territoires (gouvernances, réseaux, logiques commerciales) et les paysages de l’habitat (natures urbaines, ambiances,…).
Cette hypothèse appelle le développement d’approches interdisciplinaires innovantes, combinant par exemple analyses des modes de vie, du métabolisme territorial, des natures périurbaines et des inégalités environnementales, afin d’interroger tant les représentations de cette forme contemporaine d’urbanisation, que les outils d’analyse et de compréhension de sa complexité. Sans se limiter aux dimensions morphologiques et fonctionnelles, il s’agit d’étudier les éléments qui influencent la production, les pratiques et la gestion des environnements périurbains et de faire émerger les caractères qui structurent ce modèle d’urbanité et les enjeux du « renouvellement périurbain ».
Dans le cadre de la présentation de l'ensemble du programme est présenté l'approche envisagée (conférences, ateliers in situ....) et sont définis les objectifs que les étudiants doivent atteindre durant la semaine. En savoir plus.
APPEL A CANDIDATURE
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INSCRIPTION
Afin de valider votre inscription, il est demandé à chacun.e des doctorant.e.s de déposer sur le site de l'évènement, les documents suivants :
La procédure d'insertion des documents est la suivante :
Connectez-vous sur le site https://ecoleete19.sciencesconf.org/ à votre compte utilisateur, aller dans "Espace connecté" - "Mes dépôts", cliquer sur "Déposer un résumé" et suivez les étapes comme suit :
Etape 1 :
Dans la partie Titre*, indiquer l'intitulé du document que vous souhaitez insérer : Curriculum Vitae ou Lettre de motivation ou Présentation de la thèse ;
Dans la partie Type*, choisissez, via le menu déroulant, le document à insérer sur la base : Curriculum Vitae - Lettre de motivation - Présentation de la thèse ;
Etape 2 : Vos coordonnées apparaissent en tant qu'auteur ;
Etape 3 : Insérer votre fichier et cliquer sur "transférer" ;
Etape 4 : cliquer sur "déposer".
Personne à contacter : Catherine Alcouffe (catherine.alcouffe@univ-paris-est.fr)
La deadline pour les pré-inscriptions est fixée au 2 Avril 2019
PUBLIC CONCERNÉ
L'école d'été est ouverte en priorité aux doctorants et aux doctorantes inscrits au sein des Ecoles Doctorales en lien avec les LABEX partenaires, mais, également à d'autres candidats, dans la limite des places disponibles.
LANGUE : Français